Comment développer ses SOFT SKILLS pour réussir sa vie professionnelle ?

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Comment développer ses SOFT SKILLS pour réussir sa vie professionnelle ?

Les diplômes et les compétences techniques ont longtemps été plébiscités dans le processus de recrutement. Pourtant, la réussite professionnelle serait due à 85 % aux soft skills, selon une étude menée par l’Université d’Harvard, la Fondation Carnegie et le Stanford Research Center.

On assiste donc à une inversion de la tendance avec une forte présence des soft skills dans les offres d’emploi et en entretien. Ces dernières vont devenir primordiales à l’heure ou la crise liée à la pandémie de Covid-19 affecte nos façons de travailler.

Mais, comment faire si on ne dispose pas des qualités requises pour le poste de ses rêves ? Sont-elles indispensables et, si tel est le cas, peut-on les acquérir ?

Graduation hat with degree paper on a stack of book against blurred background

Les soft skills ou l’intelligence émotionnelle qui plaît aux entreprises

Il est courant aujourd’hui de voir figurer, sur les offres d’emploi, des aptitudes personnelles telles que : l’empathie, la gestion du stress, la créativité, le sens du travail en équipe… Une nouveauté pour les recruteurs qui prennent désormais en compte la personnalité des candidats.

Ces qualités ont longtemps été considérées comme innées. Pourtant, certaines ont été forgées par notre vécu et sont donc en partie acquises. Si elles ont souvent été secondaires en entreprise, elles ont été étudiées au fil du temps jusqu’à devenir indispensables.

En 2017, Google a lancé le Projet Aristote pour comprendre le fonctionnement et les performances de ses équipes. Résultat : les équipes les plus novatrices ne sont pas les plus diplômées.

De son côté, le Stanford Research Institute International et de la Carnegie Mellon Fondation a montré que les soft skills étaient indispensables à la réussite professionnelle mais également scolaire, car elles influeraient à 75 % sur la poursuite d’études et de carrières longues.

Enfin, il est important d’ajouter que les soft skills sont essentielles dans la valorisation de l’individu et du travail afin d’éviter l’automatisation des métiers.

Mais, finalement, comment développer ce qu’on appelle aujourd’hui l’intelligence émotionnelle ?

Coworkers celebrating some good news in a factory

5 soft skills essentielles et comment les développer

Des algorithmes apparaissent actuellement, capables d’anticiper les réactions d’un candidat dans une situation X ou Y. Mais que se passe-t-il lorsqu’on échoue à ce test ? Est-on automatiquement écarté ? Cela dépend. De fait, les soft skills vont être indispensables sur certains postes. Et s’ils ne sont pas entièrement innés, il est tout à fait possible de les développer, notamment grâce à la formation.

Une bonne nouvelle quand on sait que la crise liée à pandémie de Covid-19 a mis en lumière certaines compétences comportementales essentielles. L’étude « Les actifs et la reconversion professionnelle après le déconfinement », menée avec l’institut de Sondage BVA, nous a permis de les identifier :

La capacité à prendre des décisions dépend avant tout d’une bonne connaissance de vous-même, de vos projets mais également du fonctionnement de l’entreprise et des équipes.

Faire une formation en pratiques managériales innovantes vous permettra d’optimiser votre capacité à mieux communiquer avec les différents collaborateurs pour mieux comprendre leurs attentes. Il s’agit désormais d’appréhender l’intelligence collective et de se faire confiance pour oser réussit à prendre des décisions.

La créativité peut s’acquérir grâce à une mise à jour régulière de vos connaissances et à votre curiosité. C’est en montant en compétences que vous pourrez vous démarquer et montrer votre valeur.

Grâce à l’acquisition de techniques de brainstorming et au Design Thinking, vous pourrez : optimiser vos projets d’innovation et de transformation, proposer des expériences uniques susceptibles de fidéliser vos clients ou collaborateurs et, enfin, améliorer la rentabilité de votre entreprise.

  • Développer son esprit d’équipe

Des formations existent pour apprendre à optimiser les relations de travail des dirigeants, managers et collaborateurs. Elles permettent de transmettre vos messages de façon efficace au sein d’une équipe mais aussi de prévenir ou résoudre pacifiquement les conflits. L’idée, à terme, étant d’améliorer votre image et votre relationnel.

  • Apprendre à gérer son stress et ses émotions

Comprendre vos émotions et ce qui va générer du stress est une première étape vers une vie professionnelle plus sereine et productive. Là encore, il sera nécessaire de se faire accompagner. L’occasion d’accéder à un rôle de médiateur, capable de gérer les conflits au sein de votre structure. Vous deviendrez ainsi un meilleur manager ou pourrez accéder à ce type de position, si tel est votre objectif.

  • Développer son empathie

Il s’agit avant tout d’apprendre à écouter les autres et à s’exprimer grâce à des techniques empruntées à la communication non-violente, à l’analyse transactionnelle ou au design thinking. Vous saisirez alors l’occasion d’évoluer professionnellement et d’améliorer les échanges interpersonnels.

La liste des soft skills est inépuisable et, pourtant, elles ne sont pas toutes essentielles selon le poste envisagé. Ce sera donc à vous d’identifier vos forces et vos faiblesses pour pouvoir développer les compétences nécessaires. Mais, dès lors, que deviennent vos hard skills ? Faut-il les laisser de côté ?

Faut-il abandonner les hard skills ?

Il y a quelques années, les compétences techniques, ou hard skills, étaient privilégiées par les RH. Lors d’un recrutement, on regardait avant tout le diplôme, voire l’école, puis les expériences professionnelles pour voir si elles correspondaient aux besoins.

Aujourd’hui, le besoin est ailleurs. Selon l’étude de l’Université d’Harvard, les hard skills ne sont qu’à 15 % responsable de la réussite professionnelle. On remarque donc une forte mutation des entreprises, qui va s’accélérer avec la crise.

Pourtant, il ne s’agit pas d’opposer hard skills et soft skills. Ces dernières ne remplacent pas la technicité d’un candidat. Soft skills et hard skills doivent aujourd’hui s’inscrire dans une totale complémentarité.

Un candidat aura beau avoir toutes les qualités émotionnelles requises, s’il n’a pas les compétences techniques, il risque de ne pas convenir pour le poste. À l’inverse, si ses qualités sont uniquement techniques, il sera limité dans son poste. La bonne nouvelle : hard skills et soft skills s’acquièrent donc il est toujours possible d’accéder à l’emploi de ses rêves.

Source: https://www.hr-voice.com

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